Mgr Pierre BONNEAU et Thomas MONGO à NYANON: Une HISTOIRE TRAGIQUE avec les ANCÊTRES des peuples Bassa, Bissoo et Bati à Ngog-Lituba

Par Mbombog TAATJENE Thomas.

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Mgr Pierre BONNEAU.

Parmi les spiritains (prêtes des sauvages) formés en France et envoyés au Cameroun pour endormir les esprits, et faciliter la colonisation française, Mgr Pierre Bonneau était parmi les plus farouches qui s'étaient attaqués aux traditions et à la culture des peuples Bassa, Bissoo et Bati.

Mgr Pierre BONNEAU et Thomas MONGO

Pour mieux endormir les esprits des peuples Bassa, Bissoo et Bati, c'est Mgr Pierre Bonneau qui a l'idée astucieuse de demander à Rome des évêques auxiliaires choisis dans le clergé local pour Douala.

Mgr Bonneau reçut le 21 novembre 1955 la nouvelle qu’un de ses prêtres, l’abbé Thomas MONGO lui était donné comme auxiliaire. Il sera sacré

à Douala le 26 février 1956 par le cardinal Tisserand.

Mgr Pierre Bonneau DESTRUCTEUR des TRADITIONS et PILLEUR du site sacré de Ngog-Lituba

Motivé par son grand mépris des traditions et la culture des peuples Bassa,Bissoo et Bati, Mgr Bonneau pénétre la grotte sacrée de Ngog-Lituba pour découvrir les vrais secrets.

Mais, malheureusement pour lui, il en perd l'usage de sa parole dès sa sortie de la grotte.

Il ne prononcera plus jamais un mot de sa bouche. Qu’avait-il vu à l’intérieur ? Personne ne peut le dire.

Mais ce qui est certain, il est puni par les ancêtres en perdant l'usage de sa parole.

CONSÉQUENCES

Par conséquent, l'épiscopat de Mgr Bonneau fut de courte durée, même pas dix ans. Il meurt mystérieusement, (officiellement d'une leucémie foudroyante)le 27 janvier 1957 en France.

Trois mois plus tard, le corps de Mgr était transféré au Cameroun, et enterré à l’entrée de la cathédrale de Douala.

C’était le 06 mars 1957.

Vue d'après midi ensoleillé de Ngog-Lituba.

Mgr Thomas MONGO dans la GROTTE de NGOG-LITUBA

Mgr Thomas Mongo qui avait initié, les années plus tard, la même démarche,en pénétrant le site sacré de Ngog-Lituba sortit de la grotte sacrée avec les blessures sur son corps.

Il mourut mystérieusement le 17 mars 1988 à Logbikoy.

Par Mbombog TAATJENE Thomas.

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